Libération et premiers retours des proches

Sortant d’un hôpital israélien, Gal Gilboa Dallal a été aperçu en train de fumer une cigarette et affichait un sourire, signe d’un début de prise de parole sur leur expérience collective. Selon La Matinale de la RTS, il a évoqué les retrouvailles plutôt que le frère disparu et a rappelé l’attente longue qui a duré deux ans pendant lesquels ils se sont mobilisés pour lui.

Le frère de Gal, otage du Hamas pendant deux ans, est désormais libre mais affaibli. Le récit indique une faiblesse physique et souligne que le Hamas aurait affamé les otages pour les mettre en valeur comme vitrines de la faim; le chemin à parcourir reste long, tant sur le plan physique que mental.

Récits de détention relayés par la presse

Dans la presse israélienne, les témoignages des familles se multiplient et se révèlent souvent bouleversants. La mère de Rom Braslavski affirme que son fils a été fouetté et battu avec des objets non précisés.

Le père d’Avinatan Or, interrogé par la radio publique, décrit une captivité marquée par une solitude extrême : son fils aurait été enfermé dans une cage d’environ 1,80 m de haut, dont la longueur correspondait à celle d’un matelas, et il serait resté menotté pendant plus d’un an.

Plusieurs familles évoquent des détentions dans les tunnels de Gaza, sans accès à la lumière du jour et isolés du monde extérieur, parfois menottés dans des cages pendant des mois. Ces récits décrivent une vie souterraine marquée par la faim, la peur et une perte de repères temporels.

Perspective sur la diffusion des témoignages

À ce stade, aucun des ex-otages n’a encore pris la parole publiquement dans les médias ; il faut probablement attendre plusieurs semaines avant de les entendre.

Reportage radio : Sharon Aronowicz

Adaptation web : ther

By