Contexte et condamnation à l’étranger

À son arrivée au Real Madrid en 2005, en provenance de Santos, Robinho était présenté comme le possible successeur de « Pelé ». Son parcours l’a ensuite conduit à Manchester City, à Milan et à Basaksehir, ponctué de retours au Brésil et d’un passage en Chine.

En 2017, il a été condamné en Italie à neuf ans de prison pour un viol en réunion présumé avoir eu lieu en 2013 à Milan, impliquant une jeune femme dans une boîte de nuit. Après de longues procédures, il a été incarcéré au Brésil en 2024.

Réactions et précisions sur le traitement en détention

Dans une vidéo publiée par le Conseil communautaire de Taubaté, l’ancien international s’adresse depuis la prison de Tremembé, établissement réservé à certaines catégories de détenus, afin d’établir certaines vérités et de réfuter tout traitement privilégié: «Mon régime alimentaire et mes heures de sommeil sont identiques à ceux des autres. Je n’ai jamais été servi différemment ni bénéficié d’un traitement spécial».

Il conteste ensuite les accusations évoquées publiquement. «Ils ont dit des mensonges sur le fait que je suis un leader ou que j’ai des problèmes psychologiques. Je n’ai jamais eu cela, je n’ai jamais dû prendre de médicaments, grâce à Dieu».

Il ajoute que «ici, ce sont les gardiens qui commandent, et nous, les détenus, nous obéissons».

Évolution juridique

À 41 ans, Robinho continue à nier sa responsabilité dans l’affaire, mais son dernier recours, déposé en septembre, a été rejeté par la Cour suprême du Brésil.

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