Contexte et accusations autour de l’autopen à la Maison-Blanche

Une commission de surveillance de la Chambre des représentants, dominée par les Républicains, affirme que certains décrets signés durant le mandat de Joe Biden auraient été validés sans son accord personnel, au moyen d’un dispositif de signature automatique appelé autopen.

Selon Politico, mardi, la commission a demandé au Ministère de la Justice d’ouvrir une enquête sur plusieurs actes exécutifs, afin de vérifier leur autorisation par le président.

Ce que révèle le rapport

D’après le document cité par la commission, certains documents officiels auraient été validés via l’autopen et il n’existe pas de preuve irréfutable que Biden ait personnellement donné son accord à ces actes. Le rapport souligne la présence de lacunes importantes dans la chaîne de traçabilité.

Les responsables républicains soutiennent que l’utilisation de cet outil pour des décisions majeures, comme certaines grâces présidentielles, présenterait un problème de légitimité.

Perspectives juridiques et sécurités

La commission affirme qu’il n’existe pas de garantie claire montrant que Joe Biden a validé les décisions signées avec cet appareil. Elle appelle le Ministère de la Justice à vérifier que l’ensemble des actions exécutives de l’administration aient reçu l’aval du président.

Réactions et cadre politique

L’administration Biden réfute ces accusations, assurant que le président a approuvé chaque décision importante et rappelant que l’usage de l’autopen est légal et a été employé par des prédécesseurs.

Des juristes avertissent toutefois que remettre en cause cette pratique pourrait créer un précédent complexe, car il s’agit d’une procédure administrative utilisée depuis des décennies.

La controverse s’inscrit dans un contexte politique tendu à Washington et relance le débat sur la transparence et la capacité du président à mener son mandat jusqu’à son terme.

Le rapport ne fournit pas de preuve directe que Biden ne serait pas en état de mener ses fonctions ni qu’il n’aurait pas validé les actes en question. En juin 2025, Biden avait rappelé, par un communiqué relayé par le New York Post, qu’il avait pris les décisions pendant sa présidence et réfuté les insinuations selon lesquelles il n’aurait pas personnellement validé certaines actions. Le Ministère de la Justice n’a pas encore commenté la demande d’enquête.

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