Turkish soldiers patrol near the border wall between Turkey and Iran in the Van Province, eastern Turkey, on November 1, 2024. (Photo by Ozan KOSE / AFP)

Contexte et turbulences au Service pénitentiaire neuchâtelois

Le Service pénitentiaire neuchâtelois traverse une période marquée par des départs répétés, un chef d’office en arrêt maladie depuis plusieurs mois et une pression accrue sur l’encadrement.

Des difficultés relationnelles seraient à l’origine d’un turnover important au sein de l’Office d’exécution des sanctions et de probation, où il ne resterait plus qu’un cadre sur cinq. La députée Céline Dupraz, affiliée au POP, a exprimé son inquiétude à ce sujet.

Réactions et mesures envisagées

Le Conseil d’État affirme suivre la situation de près et reconnaît des dysfonctionnements au sein de l’Office. Un audit externe sera lancé afin de revisiter l’organisation, avec une promesse de renforcement des effectifs. Plusieurs postes ont été repourvus, et le poste d’adjoint au chef d’office sera occupé à partir du 1er janvier 2026 par une employée de l’office, spécialiste de l’unité des cas à risque.

Dysfonctionnements et diagnostic global

Pour le Syndicat des services publics (SSP), la crise serait plus profonde et toucherait aussi les établissements pénitentiaires. Le SSP demande qu’un diagnostic structurel global soit réalisé, et pas seulement pour l’OESP, afin de couvrir l’ensemble du service. Selon lui, les missions actuelles ne peuvent être pleinement remplies qu’avec des moyens suffisants, qui font défaut.

Le SSP rappelle qu’un manque de personnel formé dans les établissements de détention contribue à ces tensions et appelle le Département de la sécurité à présenter des mesures concrètes, indiquant qu’il ne peut plus attendre.

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