Incident et blessures dans le Haut-Valais
Le 4 novembre 2024, dans une commune du Haut-Valais, un chien dressé par l’armée a attaqué un enfant de 7 ans, selon le Walliser Bote. L’animal, un berger belge appartenant à un policier cantonal, l’a mordu à la tête et au corps. Le garçon a dû être opéré d’urgence à l’hôpital de Viège: fracture du bras, plaies profondes jusqu’à la calotte crânienne et multiples cicatrices.
Retour du chien et réactions familiales
Trois mois après l’incident, le chien est revenu chez son propriétaire après avoir été déplacé ailleurs; une situation que le père décrit comme insoutenable. Il affirme que son fils souffre désormais de cauchemars, d’angoisse et de troubles du sommeil. Il déplore le travail des autorités, notamment de la police, et rappelle que le rapport des agents évoquait un « Incident avec un chien, enfant légèrement blessé », une description contestée par plusieurs médecins de l’Hôpital du Haut-Valais qui évoquent des lésions corporelles graves.
Cadre légal et avis vétérinaire
Le Service vétérinaire cantonal avait recommandé l’euthanasie du chien, mais cette mesure n’a pas été appliquée. En Valais, l’euthanasie d’un chien dangereux est possible uniquement si un vétérinaire externe estime que le comportement est incorrigible, ce qui n’était pas établi ici. Le vétérinaire cantonal, Eric Kirchmeier, précise que des mesures de sécurité ont été ordonnées pour prévenir tout nouvel incident, sans pouvoir en divulguer le contenu exact en raison du secret de fonction.
Enquêtes et réactions des parties
Entre-temps, les parents ont déposé une plainte pénale pour lésions corporelles et une enquête a été ouverte. Le propriétaire du chien n’a pas répondu aux sollicitations des médias. Le père affirme que la solution passe par le départ du chien, estimant que ce serait la condition nécessaire pour lui et son fils de retrouver le sommeil.