Lors d’une visite dans la bande de Gaza, le lieutenant-général Eyal Zamir a confirmé l’approbation d’un nouveau plan militaire. Selon un communiqué officiel, cette étape constitue la poursuite de l’opération de grande ampleur lancée à la mi-mai.

Concentration des opérations sur Gaza-ville

L’armée israélienne a indiqué que la prochaine phase viserait particulièrement Gaza-ville, la plus grande agglomération du territoire palestinien. L’objectif affiché, selon les déclarations d’Eyal Zamir, est de maintenir la pression militaire contre le Hamas, tout en gardant la question des otages enlevés le 7 octobre 2023 au cœur des priorités.

Le contexte des opérations

Israël affirme vouloir prendre le contrôle de Gaza-ville ainsi que de camps de réfugiés proches. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait précisé quelques jours plus tôt que ce plan avait été validé par son cabinet de sécurité, marquant un tournant dans la stratégie appliquée dans l’enclave depuis près de deux ans de guerre.

La réaction du Hamas

En réponse à ces annonces, le mouvement Hamas a publié un communiqué sur son site internet. Il affirme que ce plan équivaut, selon lui, à la préparation d’une nouvelle vague de destruction et de déplacements massifs. Le groupe considère cette stratégie comme un « crime de guerre majeur », estimant qu’elle reflète un non-respect des lois humanitaires internationales.

Accusations et dénonciations

Le Hamas met également en cause le soutien politique et militaire des États-Unis, qu’il interprète comme un feu vert donné à Israël pour poursuivre ses opérations. Ces déclarations illustrent le fossé persistant entre les deux parties concernant l’avenir de la bande de Gaza.

Prochaines étapes du conflit

La situation sur le terrain reste très instable. L’armée israélienne réaffirme sa volonté de poursuivre ses offensives armées jusqu’à atteindre, selon ses termes, une « défaite décisive du Hamas ». En parallèle, la libération des otages demeure l’un des objectifs prioritaires annoncés par le gouvernement israélien.

La communauté internationale suit de près les développements, alors que les tensions se concentrent désormais sur Gaza-ville, au cœur de ce conflit depuis 22 mois.

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