Melissa en Jamaïque : intensité extrême et trajectoire vers Cuba
Melissa, qui a touché terre en Jamaïque mardi, a été rétrogradé en catégorie 4 sur l’échelle Saffir-Simpson, qui compte cinq niveaux. Le Centre national américain des ouragans précise que la situation demeure extrêmement dangereuse, avec des vents soutenus se rapprochant des 300 km/h.
Rétrogradation et contexte d’alerte
À l’arrivée, le phénomène était considéré comme l’un des ouragans les plus puissants à avoir frappé l’île depuis le début des relevés météorologiques. Il restait une menace majeure malgré sa progression vers l’ouest.
Localisation et premiers dégâts matériels
Melissa a touché terre un peu plus tôt dans le sud-ouest, près de New Hope, à environ 160 kilomètres de Kingston. Des vents violents et de fortes pluies ont provoqué des inondations et des coupures d’électricité dans la capitale et dans d’autres régions.
Trajectoire et prévisions
Avant 23 h, heure suisse, l’ouragan amorçait sa sortie des eaux jamaïcaines en direction de Cuba, selon le NHC, tout en avertissant que la zone restait extrêmement dangereuse. Des précipitations abondantes étaient attendues dans les heures à venir.
Conséquences et mesures d’urgence
Le ministre de l’Environnement a évoqué des dégâts décrits comme catastrophiques et des inondations généralisées, avec de graves atteintes aux infrastructures publiques. Ports et aéroport international ont été fermés.
Contexte historique et réponses publiques
Melissa est présentée comme l’ouragan le plus puissant à avoir frappé la Jamaïque depuis le début des relevés. Le Premier ministre Andrew Holness a appelé à l’évacuation des zones côtières les plus exposées, mais un certain nombre d’habitants ont choisi de rester sur place. Selon les autorités, 881 abris étaient ouverts sur l’île.
Pour mémoire, le dernier grand ouragan à toucher l’île remonte à Gilbert en 1988, et d’autres tempêtes comme Béryl ont également laissé des traces dans l’histoire météorologique locale.
