Contexte et options opérationnelles
Lors d’un échange avec un journaliste, il a indiqué que l’option d’une action au sol était à l’étude, invoquant une meilleure maîtrise des espaces maritimes.
Il s’est toutefois refusé à confirmer les informations du New York Times selon lesquelles il aurait secrètement autorisé la CIA à mener des opérations au Venezuela.
Frappes dans les Caraïbes et bilan
Mardi, il a annoncé qu’une frappe américaine avait fait six narcotrafiquants présumés tués dans les eaux internationales des Caraïbes, au large des côtes vénézuéliennes. Selon ses dires, le renseignement aurait confirmé que le navire participait au trafic de drogue, était lié à un réseau illégal et suivait un itinéraire habituellement utilisé par une organisation désignée comme terroriste.
Ces exécutions extrajudiciaires dans des eaux étrangères ou internationales suscitent le débat: certains responsables estiment qu’elles seraient illégales et doutent que la justification d’un éventuel conflit armé tienne face à une cour.
Avec cette frappe, au total, au moins cinq embarcations présentées comme narcotrafiquants ont été détruites depuis le 2 septembre, pour un bilan humain d’au moins 27 personnes tuées.
Exercices et mobilisation au Venezuela
Washington accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro et son gouvernement de diriger une vaste organisation de trafic de drogue vers les États-Unis et a déployé début septembre huit navires de guerre et un sous-marin à propulsion nucléaire au large des côtes du Venezuela, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic.
Caracas dément vigoureusement et, en réaction à ce déploiement perçu comme une menace, a lancé des exercices militaires et la mobilisation de réservistes. Pour Maduro, Washington utiliserait le trafic de drogue comme prétexte pour imposer un changement de régime et s’emparer des importantes réserves pétrolières du pays.
Cette mobilisation vise à gagner la paix en défendant les montagnes, les côtes, les écoles, les hôpitaux, les usines et les marchés du pays, a déclaré le chef de l’État. Les manœuvres concernent également l’État voisin de Miranda, qui compte environ 7 millions d’habitants.
