Le 3e pilier d’un médecin valaisan remis en question
En neuf ans, ce médecin a versé près de 70 000 francs dans son 3e pilier, avec une garantie de sécurité affichée par le contrat. Lorsque le bilan de l’avoir est établi, le montant réel est inférieur à 30 000 francs.
Un choix difficile entre résilier ou poursuivre les versements
Le médecin se retrouve confronté à deux scénarios: résilier immédiatement le contrat et accepter une perte d’environ 40 000 francs, ou continuer à payer les primes jusqu’à l’échéance et risquer de percevoir, à la retraite, un total encore plus faible. D’ici là, il aura versé environ 250 000 francs, alors que l’assurance ne garantit qu’environ 180 000 francs.
Des explications sur la garantie et les calculs
Il raconte avoir signé à un moment où il était jeune et peu informé, déplorant le manque de transparence sur les calculs présentés par la conseillère qui l’avait orienté vers ce produit et estimant que l’offre ne lui avait pas été suffisamment expliquée.
Des avis professionnels contrastés
Un autre conseiller en assurances, qui préfère rester anonyme, affirme que le portefeuille est fortement exposé à des certificats d’obligations, qui, dans un contexte de taux bas, offrent un rendement faible ou négatif. Il souligne aussi des frais prélevés sur les parts qui entament le rendement et rappelle que les produits avec garantie protègent surtout l’assureur plutôt que l’épargnant.
Réactions de l’assureur
L’assureur du médecin réfute toute tromperie et précise que les prestations garanties s’appliquent à l’échéance. Selon lui, les pertes évoquées correspondent aux valeurs comptables ou de rachat et ne se réalisent que si le client résilie avant l’échéance normale. L’assureur n’a pas commenté le rendement global de la prestation.
